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mardi 15 avril 2025
jeudi 16 février 2012
Spécial LINA ROMAY (1954 - 2012) : revue de presse
Comment ne pas rendre un hommage, même humble, à Lina Romay, l'éternelle Comtesse noire du cinéma bis qui nous a quitté le 15 février dernier. Muse et compagne du prolifique Jesús
Franco, Lina fut sans conteste l'une des grandes figures du cinéma d'exploitation des années 70.
Apparue comme dans un rêve aux dires de Franco, la jeune Rosa Maria Almirall surgit dans la vie du réalisateur ibère à une époque où il connu deux terribles évènements personnels : la mort accidentelle de sa première muse, la poupée psychédélique Soledad Miranda (Vampyros Lesbos, Les nuits de Dracula, Eugénie de Sade) en 1970, et la fin de son premier mariage. Une période de solitude et de tristesse qui cédera sa place à une histoire d'amour, une collaboration et une symbiose artistique où les deux amants deviendront indissociables, indivisibles (pas loin d'une centaine de films peuvent être allègrement crédités au couple) redéfinissant à eux seuls la notion de partage et de création.
Reine de l'horreur érotique, rebaptisée par Franco lui-même, du nom d'une des anciennes chanteuses de Xavier Cugat, Lina Romay à l'image de son mentor laissera une empreinte indélébile dans le cinéma cher aux bisseux, cinéma de toutes les outrances, où la future comtesse Irina Karlstein aimait à s'y montrer nue, corps et âme, devant l'objectif de son "créateur" voyeur, le couple cultivant une notion cathartique de la relation exhibitionnistovoyeur.
Celle qui assumait en effet pleinement sa part d'exhibitionnisme, pointant au passage l'hypocrisie de certain(e)s acteurs, débuta en 1972 dans le film de Jess Franco Les expériences érotiques de Frankenstein (en apparaissant seulement dans sa version espagnole), avant de connaitre donc l'année suivante son premier grand rôle, La Comtesse noire ou une nouvelle variation moderne du vampirisme chère au metteur en scène espagnol. S'en suivit une multitude de rôle au gré des possibilités de son compagnon, Franco trouvant dans le cinéma d'exploitation, et en particulier l'érotique (soft ou hardcore), la liberté vitale et nécessaire dont il avait besoin (Car l'avantage paradoxal d'inclure des scènes de sexe cru dans un film, et d'être par conséquent classé X, était de pouvoir filmer ce que l'on voulait, et de jouir dès lors d'un degré total de liberté.)
therockyhorrorcriticshow.com
A lire : interview de Lina Romay lors du BIFF en 2002 :
http://www.devildead.com/bifff/bifff20-5.php3
Revue de presse : Lina Romay dans le n°251 (avril 2012) de Mad Movies :
Apparue comme dans un rêve aux dires de Franco, la jeune Rosa Maria Almirall surgit dans la vie du réalisateur ibère à une époque où il connu deux terribles évènements personnels : la mort accidentelle de sa première muse, la poupée psychédélique Soledad Miranda (Vampyros Lesbos, Les nuits de Dracula, Eugénie de Sade) en 1970, et la fin de son premier mariage. Une période de solitude et de tristesse qui cédera sa place à une histoire d'amour, une collaboration et une symbiose artistique où les deux amants deviendront indissociables, indivisibles (pas loin d'une centaine de films peuvent être allègrement crédités au couple) redéfinissant à eux seuls la notion de partage et de création.
Reine de l'horreur érotique, rebaptisée par Franco lui-même, du nom d'une des anciennes chanteuses de Xavier Cugat, Lina Romay à l'image de son mentor laissera une empreinte indélébile dans le cinéma cher aux bisseux, cinéma de toutes les outrances, où la future comtesse Irina Karlstein aimait à s'y montrer nue, corps et âme, devant l'objectif de son "créateur" voyeur, le couple cultivant une notion cathartique de la relation exhibitionnistovoyeur.
Celle qui assumait en effet pleinement sa part d'exhibitionnisme, pointant au passage l'hypocrisie de certain(e)s acteurs, débuta en 1972 dans le film de Jess Franco Les expériences érotiques de Frankenstein (en apparaissant seulement dans sa version espagnole), avant de connaitre donc l'année suivante son premier grand rôle, La Comtesse noire ou une nouvelle variation moderne du vampirisme chère au metteur en scène espagnol. S'en suivit une multitude de rôle au gré des possibilités de son compagnon, Franco trouvant dans le cinéma d'exploitation, et en particulier l'érotique (soft ou hardcore), la liberté vitale et nécessaire dont il avait besoin (Car l'avantage paradoxal d'inclure des scènes de sexe cru dans un film, et d'être par conséquent classé X, était de pouvoir filmer ce que l'on voulait, et de jouir dès lors d'un degré total de liberté.)
therockyhorrorcriticshow.com
A lire : interview de Lina Romay lors du BIFF en 2002 :
http://www.devildead.com/bifff/bifff20-5.php3
Revue de presse : Lina Romay dans le n°251 (avril 2012) de Mad Movies :
Cinq pages sur Lina Romay dans le n°13 de Vampirella :
sources : http://shootfirstdielater.blogspot.fr/2012/06/tendre-et-perverse-lina.html
sources : http://shootfirstdielater.blogspot.fr/2012/06/tendre-et-perverse-lina.html
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